Рецензия на «Бертран Гольдшмидт» (Казаков Юрий Валентинович)

Bertrand Goldschmidt est né à Paris le 2 novembre 1912 d'une mère française et d'un père belge d'origine juive.
Il intègre l'École supérieure de physique et chimie de Paris en 1932 et est recruté à l'Institut du Radium en 1933 par Marie Curie en tant que préparateur.
Il y obtient son doctorat en 1940.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est affecté dans un laboratoire militaire à Poitiers puis est fait prisonnier par les Allemands qui le relâchent par la suite lui permettant de passer en zone libre. Il enseigne ensuite un moment à Montpellier avant d'être révoqué par le gouvernement de Vichy en application du statut des juifs. Il émigre alors aux États-Unis et débarque à New York en mai 1941 où il s'engage dans les Forces Françaises Libres.
Enrico Fermi lui propose par la suite de rejoindre, à l'université Columbia, le groupe de scientifiques travaillant sur le projet qui donnera naissance, quelque temps après, à la première réaction nucléaire en chaine auto-entretenue dans le réacteur Chicago Pile-1 (CP-1). Malgré le veto du gouvernement américain qui refuse la participation d'un Français, il rejoint le groupe en juillet 1942. Ce sera l'unique Français à participer au Projet Manhattan sur le sol américain.
Il y travaille, dans le groupe de Glenn Seaborg, à la mise au point du procédé PUREX de séparation du plutonium et de l'uranium et participe à l'extraction des premiers grammes de plutonium produits dans CP-1.
Il rejoint par la suite, le programme nucléaire anglo-canadien (groupe de Montréal) au Canada où il retrouve d'autres Français comme Hans von Halban, Jules Guéron, Pierre Auger et Lew Kowarski qui les rejoindra en 1944.
Le 11 juillet 1944, dans une arrière-salle du consulat français d’Ottawa, avec Pierre Auger et Jules Guéron, ils informent le général de Gaulle du programme nucléaire secret des Américains, le Projet Manhattan, et des perspectives ouvertes par la fission nucléaire.
Il contribue au développement du premier réacteur nucléaire canadien ZEEP qui diverge en septembre 1945. Il revient en France en 1946.
Bertrand Goldschmidt est un des créateurs du Commissariat à l'énergie atomique en 1945.
En novembre 1949, lui et ses collaborateurs, Pierre Regnaut, Jean Sauteron et André Chesne extraient les premiers milligrammes de plutonium du combustible irradié de la pile Zoé à l'usine du Bouchet, étape essentielle pour la fabrication de la bombe atomique française.
Au CEA, Bertrand Goldschmidt dirige le département de chimie et est chargé des relations extérieures jusqu'en 1960.
Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire du développement de l'énergie nucléaire. Il est le représentant français dans le Bureau des Gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique de 1958 à 1980.
Gerboise bleue est un essai nucléaire destiné à tester la première arme nucléaire de la France.
Il a été effectué le 13 février 1960 à 7 h 4 (heure locale) dans la région de Reggane, alors département français du Sahara, durant la guerre d'Algérie.
Cette opération s'inscrivait dans le cadre de la politique de dissuasion nucléaire voulue par le général De Gaulle.
Son nom de code fait référence à la gerboise, un petit rongeur des steppes, et à la couleur bleue, qui symbolise généralement la France à l'étranger.
Le général De Gaulle est le premier stratège de la bombe atomique de la France, se souvenant des conséquences des trois récents conflits impliquant la France (Guerre de 1870, Première et Seconde Guerre mondiale).
En 1945, il crée le CEA, qui a dès le départ une finalité militaire non avouée.
Le général Pierre Marie Gallois est un des créateurs de la bombe. Il reçoit le surnom de « père » français de la bombe A. Pierre Guillaumat est chargé du projet Gerboise bleue.
De brillants scientifiques français — Frédéric Joliot-Curie, Bertrand Goldschmidt, Yves Rocard, etc. — se sont consacrés à la fabrication de la bombe.
Les travaux se sont déroulés dans le plus grand secret pendant une dizaine d'années.
Les militaires ne sont associés au projet qu'au dernier moment.
Le CEA mit au point la première bombe sur le site CEA de Bruyères-le-Châtel (Essonne), et son détonateur au fort de Vaujours (Seine-et-Marne), tandis que le plutonium provenait de l'usine d'extraction du plutonium de Marcoule.
Félix Gaillard décide la date et le lieu de l'explosion quelques mois auparavant. Pierre Billaud est chargé de diriger la préparation de celle-ci.

Казаков Юрий Валентинович   07.12.2019 17:47     Заявить о нарушении
Le projet M1 de construction de la première arme nucléaire française débute en septembre 1955 au Fort de Châtillon. En 1957, la masse de matière fissile nécessaire est définie. La même année, l’accélérateur Van de Graaf du centre de Saclay permet de déterminer le matériau réflecteur de neutrons le plus approprié. L’implosoir, qui va permettre de comprimer le plutonium en une masse supercritique, est mis au point au Fort de Vaujours mais l'amorce neutronique fait alors encore défaut.

Une visite chez un fournisseur américain, fin 1958, fait changer la masse de plutonium prévue pour ne pas dépasser une certaine puissance et risquer une forte contamination radioactive du site de test. La structure de la bombe reste cependant la même. Le plutonium économisé permet la réalisation d'une autre bombe plus petite et plus simple : l’engin P1 (Gerboise blanche).

Fin 1958, les plans de l’engin M1 sont établis. Il est construit en 1959 mais doit attendre la livraison de plutonium produit à Marcoule pour être finalisé6. La première bombe française, de forme sphérique, comprenait moins de trente-deux lentilles explosives ou GODSC (générateur d’onde de détonation sphérique centripète) maintenus par une gaine de résine et fibres de verre et pouvant s’ouvrir pour y insérer, au centre, le cœur fissile. Ce cœur d'alliage de plutonium, nommé Jézabel, était entouré d’une couche d'uranium naturel faisant office de « tamper » et de réflecteur de neutrons pour augmenter l’efficacité de l'engin. Une source de neutrons externe, car placée à l’extérieur du cœur, permettait d'amorcer la réaction en chaîne avec précision, améliorant encore l’efficacité.

Проект M1 по созданию первого французского ядерного оружия начался в сентябре 1955 года в Фор-де-Шатийон. В 1957 году определяется масса необходимого расщепляющегося материала. В том же году ускоритель Ван де Граафа в центре Саклея используется для определения наиболее подходящего материала отражателя нейтронов. Имплосуар, который позволит сжать плутоний в сверхкритическую массу, разработан в Фор-де-Вожур, но до сих пор не хватает нейтронного праймера.

Посещение американского поставщика в конце 1958 года изменило запланированную массу плутония, чтобы она не превышала определенной мощности и не подвергалась риску сильного радиоактивного загрязнения испытательного участка. Однако структура бомбы остается неизменной. Сэкономленный плутоний позволяет реализовать еще одну бомбу меньшего размера и более простую: машину P1 (Gerboise white).

В конце 1958 года были разработаны планы машины М1. Он был построен в 1959 году, но должен завершить поставку плутония, произведенного в Маркуле, чтобы завершить его6. Первая французская бомба сферической формы содержала менее тридцати двух взрывных линз или GODSC (центростремительный генератор сферической детонационной волны), удерживаемый полимерной оболочкой и стеклянными волокнами, и ее можно было открыть, чтобы вставить в центр Расщепляющееся сердце. Это ядро ​​из плутониевого сплава, названное Иезавель, было окружено слоем природного урана в качестве «тампера» и отражателя нейтронов для повышения эффективности машины. Внешний источник нейтронов, расположенный за пределами сердца, использовался для точной инициации цепной реакции, что еще больше улучшало эффективность.

Казаков Юрий Валентинович   02.12.2019 14:52   Заявить о нарушении

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