Si vous avez predit, si vous avez connu
Dans la douceur tardive et l'orgueil manifeste
L'heure de l'arrivee et le retour du ceste
Ne pleurez pas, le lys ouvert s'est souvenu.
Ne pleurez pas, le raisin mur est soutenu
Par la chaleur du vin et la colonne agreste
Du cep qui l'entourage et l'eleve du geste
Ne pleurez pas, celui qu'on attend est venu.
Les larmes, meme d'or, laissez-les aux soleils
Qui durent se coucher aux flots ou nulle toile
Ne faisait esperer le retour de la voile
Ou, le matin venu, dans leur tendre sommeil,
Ils avaient enclos leurs maternelles alarmes
A ceux-la seuls, et meme d'or, laissez les larmes.
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