Ambivalence
Habitee par mes reves.
Ils etaient beaux, ardents.
A l'image de ces greves
Ou brille un sable fin
Caressele le matin
Par un soleil encor
Baigne de son aurore.
Ils m'emportaient joyeux
De pays merveilleux
En paysage heureux,
De passions pacifiques
En desirs feeriques
Parmi des coeurs radieux.
Jamais de guerre, d'effroi
De victime ou de proie.
Jamais de sang, de glaives
De haine que l'on souleve
Pour engourdir l'essence
D'une sage insouciance.
A present j'ai si froid
Quand mes espoirs s'achevent.
Spectateur combien las
De ce monde blafard
Qui en place de greve
Applaudit son chaos
Bafoue ses ideaux.
La vie: un cauchemar !...
Toujours la guerre, la peur
Les victimes qui meurent.
Toujours des pleurs sans treve.
La haine qui se repand
Comme un mal virulent...
Mais jamais dans un reve
Qui m'emportait joyeux
De pays harmonieux
En paysage heureux,
De passions pacifiques
En desirs feeriques
Parmi des coeurs gracieux !
CdM
Свидетельство о публикации №125121706668