Septembre Dans Ma Main

D'un leger mouvement des mains,
Les yeux s'assombrissent a huit heures.
Quand, telle une fleche dans l'arceau enfin,
Mon automne dansant prend ses faveurs.

Ou elle lache la corde avec grace,
Et se transforme en feuilles, en son espace.

Pendant que tu regardes ce clip,
Ou je te chante encore une fois,
Que le cuivre d'automne des vieux tilleuls s'agrippe,
Et septembrise ma paume avec ses lois.

Ne ferme pas ta fenetre maintenant,
Ne detourne pas ton visage, non.
Que le film continue, eternellement,
Sans commencement ni fin de saison.

La feuille tombee des cieux, si douce,
Accorde un toucher, sans nul poids.
Comme un mot simple, sans secousse,
Comme la chaleur d'ete autrefois,

Qui n'a pas pu se retenir du tout,
Passant, leger, comme un souffle doux.

Pendant que tu regardes ce clip,
Ou je te chante encore une fois,
Que le cuivre d'automne des vieux tilleuls s'agrippe,
Et septembrise ma paume avec ses lois.

Ne ferme pas ta fenetre maintenant,
Ne detourne pas ton visage, non.
Que le film continue, eternellement,
Sans commencement ni fin de saison.

L'air se figera et alors,
Brillant d'ecailles sur notre peau.
Nous nous battrons comme des poissons dehors,
Et l'eau de nos mains coulera, un flot.

Et la soif qui nous ronge et nous blesse
Sera guerie, mais sans cesse.

Pendant que tu regardes ce clip,
Ou je te chante encore une fois,
Que le cuivre d'automne des vieux tilleuls s'agrippe,
Et septembrise ma paume avec ses lois.

Ne ferme pas ta fenetre maintenant,
Ne detourne pas ton visage, non.
Que le film continue, eternellement,
Sans commencement ni fin de saison.

Les nuages perdent leurs plumes la-haut
Et fondent dans le vitriol cuivre,
Des cieux dissous, comme un tableau,
Tandis que mon automne, bien ancre,

Telle une etincelle de feu d'ete,
Scintille en mon coeur, illumine.

Pendant que tu regardes ce clip,
Ou je te chante encore une fois,
Que le cuivre d'automne des vieux tilleuls s'agrippe,
Et septembrise ma paume avec ses lois.

Ne ferme pas ta fenetre maintenant,
Ne detourne pas ton visage, non.
Que le film continue, eternellement,
Sans commencement ni fin de saison.

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Vous pouvez ecouter la chanson via le lien :

https://disk.yandex.ru/d/9L6y2v7nFU12Xg


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