Le condamne du metro

Ils attendaient le m;tro. Brusquement, on vit les bras d’une personne se presser contre le dos d’une autre au bord de la voie. Cette derni;re tomba et mourut sous les roues de la locomotive.
Un proc;s eut lieu et la personne dont les bras furent vus entrain de pousser la victime fut condamn;e.
Cependant, aucun t;moin ne remarqua que derri;re le condamn; se tenaient d’autres personnes emport;es dans le mouvement et plus loin encore, un autre individu, qui, mu par de douteuses intentions et au fait du point de vue des t;moins, avait d;cid; d’utiliser ce mouvement comme bouc ;missaire pour l’accomplissement de son sombre dessein.
Ce r;cit a d; avoir lieu de maintes fois dans l’histoire de l’humanit;…

Outre-Atlantique, et dans certains autres lieux, il est tr;s ; la mode d’essayer de donner la juste signification des proph;ties de la fin des temps.
Plus que cela, ils disent que c’est leur devoir !
Ainsi, depuis des d;cennies, surtout au sein de la myriade ;vang;liste, on assiste ; une effervescence de r;flexions, d’assertions, de r;v;lations. Les proph;tes poussent comme des champignons magiques. Il ne se passe pas une ann;e, un trimestre sans que quelqu’un scande : « La signification de … enfin r;v;l;e ! » Et peu de temps apr;s, au sein des m;me milieux, souvent sur un plateau de t;l;vision ou flotte souvent un drapeau, une autre version est avanc;e, qui est ; nouveau pr;sent;e comme la sainte v;rit;. De l’ancienne, on ne s’en souvient plus, comme si soudainement, la communaut; avait perdu la m;moire, et les m;mes sourires de satisfaction s’affichent, tous contents que la V;rit; ait enfin r;v;l;e (par eux) !
Et si ce n’;tait que cela ! Peu importe les turbulences sociales, criminelles qui animent le pays, et des cataclysmes climatiques (trait biblique de la col;re de Dieu contre les faux proph;tes) tous se r;jouissent que leur pays ne fasse pas partie de la coalition qui osera s’opposer ; Dieu ! Donc, selon leur logique, ils appartiennent au camp des bons puisqu’ils ne figurent pas dans la liste des opposants.
Ce faisant, souvent chez eux, mais aussi ailleurs, peu pensent ; ceci : en formant les esprits ; un sc;nario, ils induisent, ils participent eux-m;mes ; la r;alisation de leur sc;nario.
Dans cette attitude, l’important n’est pas de pratiquer sa foi, l’amour, mais la volont; de s’autoproclamer du c;t; des bons, du c;t; de Dieu et ainsi, tout justifier en oubliant que l’on s’auto-justifie. Et ou est Dieu dans ce genre de raisonnement ?
C’est triste et parfois, malheureusement, cela m’exasp;re…

Si j’en demeurais l;, qui serais-je si ce n’est qu’un ;tre de plus qui critique sans se regarder lui-m;me ?
Une personne est ; bout, elle est tr;s triste, ou malade, devenue ou rendue agressive pour telle ou telle raison.
Ce jour-l;, je peux ;tre moi-aussi dans un tel ;tat ou inattentionn; ou malintentionn; nonchalant ou que sais-je encore…
Elle est au bord du pr;cipice et je ne le sais pas ou je n’en prends pas conscience…
Je pense mal, les paroles d;passent ma pens;e, les mots sortent et font mal.
Cela ne m’est pas arriv; si souvent, mais cela m’est arriv;. Je ne le crois pas, mais est-il possible d’en s;r ; cent pour cents, aussi, peut-;tre que sans le savoir, j’ai moi-m;me aussi particip; ; la chute de quelqu’un ? Comme les gens du m;tro… 

Quand on prend conscience de cela, on comprend plus ais;ment l’importance des pri;res orthodoxes : « en actes, en paroles ou en pens;es ». Oui, m;me les pens;es, car qu’elle est le premier ;l;ment r;actif qui induit les autres ;l;ments de la cha;ne, si ce n’est les pens;es.
On comprend plus ais;ment qu’il y d’autres guerres que celle arm;e, que ce ne sont pas les guerres qui meurtrissent, handicapent, tuent le plus, mais ces cha;nes de milliards d’;motions, de d;sirs, de pens;es, de paroles, d’actes, de blessures, de passions r;prim;es, mal g;r;es, assum;es ou attis;es, ces irruptions du mal dans le quotidien qui poussent au mensonge, ; la manipulation, au conflit, ; la s;paration, au vol, au viol, ; la maladie, aux pand;mies, au meurtre, etc. qui tiennent l’homme prisonnier de lui-m;me depuis le moment ou il d;cida que seul, il y arriverait.

Oui, je pourrais me r;jouir de comprendre certaines choses que des centaines de millions ne voient pas, ne comprennent pas, mais quand j’en reviens ; moi-m;me ; l’aune de la Bible, de la grille de lecture qu’elle me donne, et qui d;passe toutes celles que l’homme a pu inventer, comme lorsque je contemple le ciel, les myriades d’;toiles, la voie lact;e, je prends conscience de l’;vidence qui ; ce moment frappe chacun de nous, je me rends de ma petitesse… mais pas seulement devant lui, mais  surtout devant l’Amour, devant Dieu et Ses vertus. Je ne puis que dire : « Coupable ! Pardonne-moi ! sans Toi, je n’y arriverai pas ».

Hier le mal a encore frapp;. Dieu, donne-moi la force de tout supporter et moi-m;me.
 


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