Olga errait seule au sein de la nature

Olga errait seule au sein de la nature,
Dans la foret retentissait le belement des biques.
Mais, elle ne preta pas l’oreille longtemps,
Car bientot au loin apparut une centrale electrique.

Le belement des biques s’affaiblit,
Les bouleaux, les aunes s’etaient depouilles.
Le vrombissement des turbines etouffait tout,
Et les arbres etaient completement oublies.

L’edifice, fier et dynamique, se dressait,
Et le bruit etait assourdissant.
Mais de savoir que tout cela provenait
Du Communisme etait tres, tres rassurant.

Une joyeuse serenite s’empara d’elle,
A savoir que chaque annee on produit
Toujours plus de ciment, acier, fer, gaz et petrole,
Et charbon et energie electrique en Russie.

Toujours seule au sein de la nature, Olga erre.
Mais, l’odeur de la fumee remplit la foret,
Et Olga, maintenant ne cesse de repeter, essoufflee:
“Vive le Communisme et le PCUS!
Vive le Progres!”


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