Rencontre familiere

Il y a quelques jours
Le coeur a maree basse
Je decideai de me ballader
Faire le tour du petit lac
Si pres et si frais
Dans lequel j aimais nager

Comme l eau et les vagues
Au vent sans cesse souffllees
Austere, je repetais la priere
L ame grise et inquiete
Esperant qu un ange vienne m enlever
A la couleur du sombre passe

Le genou douloureux
Mes pas s enfoncaient dans le sable
De peur de me blesser
Je regardais le sol si bas

Quand soudain
A quelques metres de moi
Je vis une mouette en piteux etat
Comme moi, elle boitait
Et trainait son aile
Sur le sable beige

Fatigue et peine
A voir cet etre si accable
Je m assis et en silence
Me mis a prier pour lui
A lui parler

Je le voyais, le sentais - elle hesitait
:A venir moi, sans doute apeuree, de je ne sais quoi
Nous-memes, les humains, sommes-nous toujours tendres
Quand il s agit de venir en aide a autrui?
Mais peut-on forcer quelqu'un a venir soi?
Les minutes passerent et elle se coucha sur le plancher
A quelques metres de la petite maison de bois
Ou par la fenetre s evaporait lentement
Une odeur de cuisine emportee par le vent...

De retour dans notre parallelepipede rectangle
Je racontai l incident a mon epouse
Mue par une bonne pensee, elle proposa de la recueuillir

A continuer