Le chant des passants

Je suis un saumon
Le retour est ma vie
Des mon premier son
Je me dis : ou je suis ?

Quelle est cette langue ?
Aimante mais etrange ?

Et plus tard, ces regles curieuses
Qui somnolent dans la voix
Ces phrases si peu melodieuses
Monotones, sans pentes ni emois

Chez les gens
Ou est le chant des oiseaux!?
Si libre, volage et si beau!
Tout changeant

Dans le salon, heureux
J’ecoutais mes peres jouer
Et je me disais : O Dieu !
Ou est ce monde oublie !?
Le manque se melait a la joie
Et exsangue tant de fois…

Dans la rue, je deambulais « ici et las »
Les pas perdus resonnaient comme un glas
Entendrai-je seulement encore un jour
Les murs muets fredonner leur amour ?

Vide de ce que je suis
J’errai longtemps dans l’existence
Clopant, souvent mal en point
Tendant mon oreille-branchie
Au-dela des apparences
Chopant parfois, par chance
Une musique parente
Tchaikovsky ou Chopin

"Qui brasse le vide, mal etreint…"
Dans le coeur, plus rien ne vibre
La tristesse oppresse et livide
S ecrie l’etre de chagrin

Depuis
J ai traverse l amer
La misere, l amertume
Les tourments et la brume
Tant de nasses ou l ame s encrasse
Pour hors des sanglots happer un peu d air familier

Ici
Perche sur notre balcon
A l’abris des moustiques
Comme un etrange poisson
J’entends une belle musique:
Le chant des passants!

De la cour s eleve une comptine
Les accents dansent en rythme
Suspendus au temps d insouciance
Se balancent gaiment des enfants

Tandis que les mamans veillent
Tendent de tendres sourires
En silence les anges s emerveillent 
Loin s envolent les soupirs
 
Et dans la trame du ciel
Papi, tonton clignent des cils
Par une vague presqu’irreelle
Sur le fil - un oiseau s’est pose!
Celui que ma mere si belle
Aimait tant regarder

Seigneur, puisse-Tu toujours les proteger

...

О беде жизни без себя, без лица
О важности традиций
О любви к родным
О важности, о прекрасной живущей славянской ностальгии
О красоте исполнения мечты
О милости Бога
Слава Ему! Без Него нет славы