Une journee pas comme les autres

Hier, mes acouphenes etaient si fortes, il m etait si penible de respirer, je me sentais si mal, que j eprouvai l imperieux besoin de partir a la campagne.
Je parquai la voiture sur une aire de stationnement et m endormis.
La-haut, mon somme se divisa en deux tranches de trois heures. Au bout de la premiere, je me reveillai en pleine crise d asthme. Je sortis pour gagner l air, puis m allonger a nouveau et commencai a prier pour pouvoir respirer. La deuxieme tranche passa bien. Je me reveillai plus frais et pris le chemin du retour. Le benefice de l air pur disparut tres vite. J eus a peine le temps d ecrire quelques vers comme une priere que je dus regagner ma couche.
Vers 12 h, je sortis du lit et mon epouse me telephonna. Elle me fit le recit d une belle histoire qu elle vecu ce matin.
Au sortir d un batiment, elle rencontra un pauvre chien noir. C etait evident, il avait faim. Alors elle se mit a lui parler. Elle lui proposa de l accompagner jusqu au magasin ou elle pourrait lui acheter de la nourriture, mais il devait etre attentif et prudent car ils devraient traverser TOUTE la ville. Contre toute attente, le chien, docilement, traversa toute la ville avec elle. Devant le magasin, elle lui dit d attendre; ce qu il fit! Il suivit ma douce epouse jusqu au pied de son batiment. Elle lui dit d attendre a nouveau car elle avait aussi un peu de vieille puree. Aussi obeissant qu un soldat, le toutou attendit de nouveau et pu recevoir le prix de sa patience: un bon repas par ce rude temps d hiver. Ma bonne samaritaine lui expliquat que malheureusement, elle ne pouvait le prendre chez elle et regagna son appartement. Pendant quelque temps, le brave quadrupede demeura assis dans la court, et puis reprit la route.

Je vis que quelqu un avait essaye de m appeler pendant mon sommeil matinal, et je decidai de rappeler. La premiere personne avait laisse un message. J ecoutai et je compris qu il s agissait d une arnaque. Oui, cela ne se passe pas qu en Russie. Loin de la! Et cela arrive de plus en plus souvent en Belgique.

Je pris contact avec la personne du second numero. J avais telephone a ce numero il y a deux jours sans laisser de message, et contre toute attente, il avait retelephone! Ce genre de chose n arrive jamais! Les pretres sont trop occupes.
Il ecouta le recit d une partie de ma vie avec beaucoup d attention et de tendresse chretienne, et accepta de me rencontrer pour peut-etre relaiser un projet auquel j aspire depuis l age de 4 ans!

Peu apres, inelectuablement, comme chaque jour, mon dos me fit a nouveau tres mal entre les omoplates, la fatigue pesa de tout son poids et je dus prendre le chemin du lit.
Sur ma couche, les sempiternelles questions repassaient: comment faire pour m en sortir, comment reconnaitre les signes de Dieu, si les songes sont vrais, comment ne pas douter dans la vie, je repensai aux mots du pere G.; il parait que seule la Mere de Dieu ne peut pas etre feinte par l ennemi...
Plus pres du sommeil que de l eveil, le pecheur que je suis, eut alors un autre songe...

Je me retrouvai dans un espace ouateux et blanc; cela devait etre quelque part dans le ciel. Soudain, une dame apparut dans les nuages. Elle etait egalement habillee de blanc et portait un voile. Elle avait de beaux yeux marrons, un visage au doux teint cremeux et blanc. Je la reconnus! Il s agissait de la Mere de Dieu! Elle me sourit et me tendit une petite courronne verte tissee de feuilles sur laquelle saillant de petits fruits rouges. Elle ne dit en pensee que ce n etait pas une couronne de saintete, mais une couronne de paix, comme une protection. Je n en croyais pas mes yeux. Comme une telle chose pouvait etre possible. Je me dis en plein songe que jerevais, et que cela etait peut etre encore une machination de l ennemi. Alors, brusquement, je me retrouvai sur la terre ferme. C etait quelque part dans une ville du Sud. La rue etait sablonneuse et autour de nous, il y avait des echoppes et des gens habilles comme dans le Moyen-Orient! Je dis nous car Elle etait a nouveau la! Mais cette fois, son habit, son visage n avaient rien d onirique, mais toutes les caracteristiques de la realite! Ce n etait pas le visage peint d une icone, mais le visage vivant de l icone de Jerusalem - la seule qui represente vraiment la Mere de Dieu!
Elle portait l habit des femmes de l epoque. Elle avait une main sur mon epaule et avec l autre, elle me tenait la main. J etais tres malade, mon esprit etait tres faible, mon ame allait tres mal, elle etait toute brisee; j avais l limpression d avoir a l interieur comme des milliers de morceaux verre tranchants, mais Elle etait avec moi, et je me sentais rassure. Elle m accompagnait pour aller laver mon habit a la source, pour enfin me mener au vrai bapteme.


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