Du dimanche au lundi...

La nuit, apnees, demangeaisons, mal de tete, articulations douloureuses, ... et les souvenirs...

Malgre les trois reveils programmes, 90 km plus loin, j'arrive en retard chez l allergologue. Elle ne peut plus me recevoir. Je comprends. Bien qu'ayant des problemes cardiaques, pour vaincre la fatigue, je me bourre de cafeine.

Contre mauvaise fortune, bon coeur, je pars 27 km plus loin a Bruxelles pour essayer au centre que l assistante sociale m avait conseille.
Je tourne longtemps pour trouver le parking. Il fait chaud.
Les heures d ouverture ne sont pas bien renseignees sur le net; j arrive au debut de la pause. Malgre la cafeine, je tombe de fatigue, m assieds quelque part a l ombre. J attends, je suis recu. Une jeune infirmiere me recoit. Elle me pose des questions. Je dois repondre et dois parler des erreurs medicales. Je parle pourtant distinctement. Pourquoi me demande-t-elle de repeter tout deux fois?
Elle m explique qu ils ne prennent pas en charge les agressions plus vieilles d un mois!
Le site internet dit le contraire!
 
Je regarde autour de moi. Les nouveaux immigres sont pris en charge, mais moi, ne
ici - non.
Je ressors desespere dans le quartier arabise de Bruxelles.

Ce n est qu un fragment de ma vie... Cela passe se passe comme cela et ce, depuis longtemps.

Le sujet n est pas l immigration. C est un element qui rend les choses plus desesperantes encore. Oui, etre toujours envoye plus loin, et en plus avoir l impression de ne plus avoir de chez soi.

Je suis malade et epuise...

J avais pourtant prevenu l assistante sociale que je tourne comme cela depuis longtemps. Je rentre pourtant dans les conditions.

Oui, mon cas gene... Il cache des erreurs medicales, beaucoup d erreurs, et des scandales dont j ai ete victime.

Je m enerve, mais j espere chaque fois que cela changera, et chaque fois, je dois dechanter. Les droits de l homme, cela n existe pas.

Peu importe le regime, les passions ressortent toujours, et dans un systeme sans foi qui encense le mensong, le resultat est inevitable: seuls les plus forts survivent.

Il y a 15 ans, un specialiste me disait deja: "Comment etes-vous encore vivant? Quelle resilience!".

Il faut croire que les anges me soutiennent un peu, mais il ne faudrait pas que cela dure encore longtemps.

Dieu, pardon, j aurais certainement du Te chercher plus avant, je n ai pas reussi a sauver mon neveu, je n ai pas reussi a sauver ma fille, je ne savais pas que j avais cela depuis la naissance, je les ai crus, j ai ete trop naif, ... entends mes prieres, stp, ou reprends-moi... A quoi pourrait Te servir une ame vouee a tomber?

Je suis seul, malade, entoure de brouillard et de mechancete.

Merci pour tout, gloire a Toi, tu as cree l homme libre de te suivre ou non, d agir comme le samaritain ou non.

Ils l ont oublie et moi, je n y arrive plus.   



 


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