Qu ont-ils fait?

De ma plume detrempee de sang d encre saignent les mots...

Qu'ont ils-fait de nos villes?
De nos bonjour sur les trottoirs
Qui resonnaient jusqu au soir
Par les belles rues tranquilles

Qu'ont ils-fait de nos coutumes?
Du bouquet de fleurs a l institutrice
Des jours de fete, de l armistice
Fiers, nous celebrions en costume

Qu ont-ils fait de notre pays?
Des frais muguets printanniers
Embaumant de la mer aux vallees
Le coeur: Nord et Sud - unis

Qu'ont-ils fait de nos familles?
Des mamans et des papas
Qui tenaient dans leurs bras
Le fruit naturel de la vie

Ils meprisent les anciens
Abandonnent les malades
Fallacieux et hautains
A l ecran, ils paradent!

C est eux qui ont abjure
Paix, ancetres et patrie
Te voici, me voila, partout: ici ou la - etrangers

...


Entre le marteau et l enclume franc-maconnes 1
Resonne dans les ames abusees - l amertume

Les toges se renfrognent
Autoritaires, medisants
Leurs estomacs grognent
Ils lorgnent vers l Orient

Ils auront beau maudire et trahir

C est bien de l Est qu Il reviendra

Alors, il ne sera plus question
D elever dans leurs pyramides
De fieres chrysalides, d ephemeres papillons
Hypnotises par le feu avide
Brules par les passions 2

A la vue de Sa lumiere,
Les 3 paires d ailes s enfuiront
Le voile de leur toile crevera
Les yeux de l homme Le verront
Des filets du mal, IL nous sauvera

Cependant,
Pour esperer la grace de Dieu
Bienveillants,
Il faut aussi prier pour eux

Mais quand je n en peux plus
La sagesse est de me rappeler:
A l impossible, nul n est tenu
"Sauve-toi, d autres seront sauves"

Saint Seraphin de Sarov, prie Dieu pour nous


Un ane crasseux et epuise


... ... ...


1 C est de la poesie, pas de la grammaire. Autant suis-je pour la tradition concernant l ensemble de l ecriture, autant suis-je pour plus de liberte en poesie ou il sied que la grammaire s accommode de plus d euphonie.
2 Mythe franc-macon celebre au Grand-Orient dont je rends les veritables portee et visee - quoiqu ils puissent en dire.   

En ecrivant ceci, je risque de ne pas me faire que des amis, mais mes maladies ou la lassitude ou autre chose, ou tout en meme temps, je ne sais pas, je ne puis faire autrement. Et puis, au point ou j en suis, je n ai plus d amis.
Il aurait fallu m aider; ainsi, j aurais pu construire ma vie et je n ecrirais pas de telles "effronteries".