Trinite et amour

Trinite et amour

Une Cause - un Esprit - un Verbe = un Dieu
Image: Pere - Saint-Esprit - Fils

Le meme Nature avec des etats differents.
L’eau, qu'elle soit solide, liquide ou gaz, est toujours de l’eau, et l eau peut etre contenue dans un recipient: un corps.
 
Le meme Dieu qui se decline de differentes manieres.
Le meme Verbe qui se conjugue, et conjugue ou agit de differentes manieres, d’autant de manieres qu’ il y a de personnes humaines, dans un rapport personnel avec une personne ou un peuple.
Le Saint-Esprit qui a grandi dans un corps humain, receptacle poli par la vertu, l’obeissance et la priere - la Mere de Jesus, pour donner le fruit du Saint-Esprit dans le corps - le Verbe incarne.

Un Dieu: Sujet dote d’un Esprit-Saint qui agit aussi par Son Verbe dans Son etat incarne.

Aucune division, mais 3 etats de la meme Nature.

l’Esprit est vivifiant. D’une pierre, d’un coeur endurci, Dieu peut engendrer un fils. L’Esprit de Dieu a vivifie la glaise de feu, d’eau, a travers la main de Saint Spyridon, et les coeurs endurcis se sont ouverts a la Lumiere, a la Verite grace a la demonstration de la puissance de Dieu qui eclata au sens propre et figure, physiquement et spirituellement.

Plein de citations, de recits pour le prouver. Il n'y a qu’; se baisser, prier pour recevoir la lumiere et chercher, mais chercher longtemps...

Comme les symboles resonnent dans une belle harmonie ! En grace!
Le savoir et l’ame planent ensemble reunis!

Est-ce complique?

Adam: un etre humain cree a la ressemblance de Dieu car ayant aussi un esprit, une parole, qui peut creer des neurones memoriels chez l’interlocuteur quand celui-ci retient les mots du locuteur.
Oui la Parole cree, et oui, a sa mesure humaine, la parole humaine peut aussi creer et etre transformee, convertie en matiere.
Sans s’arreter a cela, car cela va bien au-dela, quoi de plus evident chez l’homme comme image : les racines de l’arbre - resultat de la Parole et des paroles - le cerveau humain. Dans un corps, c’est dans ce cerveau que grandit aussi l’information, qu’elle s’organise, se range dans des repertoires. L’information et le traitement volontaire de l’information agissent sur le cerveau, sur tout le corps et sur l’;me. Comme il faut arracher les mauvaises herbes, il faut trier l’information.

Petit tour chez Descartes : Je pense, donc, je suis. L’homme pense, donc il est, mais seul Dieu est toujours: "Je suis l Eternel."

Le monde: complement d’objet direct du Verbe createur, qui en tant qu’objet cree connait differentes circonstances et variations.

"L’homme decouvrira certaines choses que Dieu a faites" (Saint Gregoire de Paloma).
En Verite, dans le savoir humain imparfait, toutes branches confondues, en cherchant, on trouve parfois des confirmations de la Bible.
La Bible n’exclut pas mais elle transfigure le savoir.

La Parole est comme un arbre qui donne et abrite la vie. Pour y vivre, il faut respecter les commandements de Dieu. Il faut de la patience pour apprendre tout ce savoir naturel et spirituel. Adam et Eve n’ont pas voulu attendre, en ont voulu plus et tout de suite a leur maniere - sans efforts de patience, ont ecoute le tentateur, ne se sont pas repentis malgre la patience de leur Pere, et c’est notre nature au sens propre et figure qui en a pati.
Le Resultat ? Toute la Creation chute. Et des milliers d’annees plus tard. Un descendant d’Adam, fils de l’homme, et fils de Dieu, fut pendu a une croix, a un arbre mort, l’arbre de vie qu’Adam et Eve ont meurtri.
Les differentes chroniques insistent sur la genaalogie du Christ jusqu’ a Adam. Le corps humain du Christ - fils d’Adam.
Le Christ - innocent - est victime de l’ignorance, des passions, de la chute ancestrale, comme a certains egards, nous le sommes tout.
Dieu le Verbe a cree le monde, l’arbre, l’homme. Adam et sa descendance detruisent les natures (physique et spirituelle), l’arbre, et c’est le fils de l’homme, comme toute l’humanite qui est en croix, qui en souffre sur l’arbre apparemment mort.
Aussi bien l’aspect physique qu’abstrait, materiel que spirituel, propre que figure, se fondent dans un recit extraordinaire, dans une unite et une harmonie cristalline, lumineuse, ou il n y a pas de doute, temoignent d’une intelligence inouie, d’un amour inoui.
Un Dieu bienveillant, malgre les errances de ses enfants, s’est mis a la place de tous ses enfants qui souffrent aussi de l’injustice, et alors qu’ il etait innocent et voulait guerir ses enfants, a souffert, a ete mis en croix.
Il a souffert et souffre encore a cause de nos errances, de nos passions, de notre ignorance.
Il a porte le poids de nos peches, de nos erreurs volontaires et involontaires.
Il compatit a notre condition, et comme Lui l’a fait et le fait toujours, Il demande de porter cette croix, et plus que cela, que nous compatissions au sort de nos semblables et de la nature, que nous nous aidions les uns les autres a porter nos croix. Oui, Saint Simeon l aida aussi a porter sa croix.

Grace a ce sacrifice, nous acceptons les consequences comme Lui - l’innocent - le fait.

La Croix est avant tout un symbole d’amour de Sa part. Une invitation au courage. Une invitation a la reflexion : ne faites pas cela aux autres ! Ne soyez pas injustes ! Car voila ou cela conduit : a la souffrance, a la souffrance de tous !

Et, seulement secondairement, par voie de consequence et non de necessite, car l’homme peut choisir le bien, les souffrances peuvent avoir quelque chose de bon : l’elimination des passions et la recherche de la Verite. Quelqu’un qui souffre, cherchera davantage s’il veut vivre.

La souffrance n’est pas un but. Elle est une consequence du peche, et n’est pas a rechercher ! Il faut tout faire pour eviter d’en arriver la ! Mais une fois qu’elle est la, il faut bien accepter et continuer la lutte. Quand l’acceptation prend racine, alors, quelque chose de bon sur terre peut arriver ou pas. Beaucoup de personnes meurent chaque jour a cause du manque d’entraide. Dieu ne veut pas des martyres, mais Il les accepte faute d’amour sur terre.
Jesus soignait ! Et Il invite a ce que l’on fasse la meme chose avec notre prochain. C’est un groupe d’hommes qui lui apporta un paralyse a travers le toit. Lui, dans Son Royaume deje sur terre, dans sa hutte, il accueille cet effort collectif avec bienveillance. Il invite a faire de meme, et non de passer devant un malade, un demuni sur le bas-cote, en le jugeant, en passant son chemin.

Comment chercher ? En appliquant les commandements, en cherchant la Verite et le Royaume des Cieux : quand les commandements sont compris, pratiques, collegialement, en cherchant la paix, l’unite, comme les apotres quand ils se reunissent et commencent leur reunion par la priere.
L’unite de Dieu, l’unite apostolique, l’unite dans le mariage. Pluralite mais unite.
Le Royaume des Cieux, c'est deja ici. "Que Ta Volonte soit faite au Ciel comme sur la terre", quand des personnes cherchent le Saint Esprit et inspires par Lui, construisent collegialement et dans l’unite le Royaume des Cieux.
La Mere de Dieu, comme un vase recoit le Saint-Esprit, la Lumiere, l’eleve dans la foi et l’amour et un etre exceptionnel grandit, soigne !
Toute une image, un exemple de ce que l’on peut partiellement devenir.


Je ne suis rien, je suis pecheur, je pratique mal, je suis deborde par la maladie, mais j’y crois.

Quand je sens que et l’intelligence, et l’;me, et le corps sont reunis dans une belle harmonie, dans une belle unite, alors oui, j’y crois.

Quand lors d’une confession ou ailleurs, la Parole est tronquee, amputee, elaguee, dite a la va-vite, sans priere, sans reflexion, sans amour, alors, comme une branche morte lors d’un orage, comme lors d’un acces de folie, elle tombe de tout son poids de bois mort sur le corps en-dessous d’elle. Elle cause davantage d’incomprehension, de mal, de manque d’amour, des reactions de tristesse ou d’agressivite : les deux faces du meme mal. Et des personnes en souffrent et repetent ces memes paroles et la souffrance, le mal se repandent davantage.
Ces paroles mortes, ces branches mortes, comme des pierres tombent en silence ou sous les huees sur notre prochain, et c’est le premier grand martyre qui apparait, et qui meurt lentement, asphyxie sous une dalle de pierre, seul et en silence ; comme la Tradition l’apprend, c’est le Christ qui a nouveau est mis en croix et mis au tombeau.

Comprendre non seulement avec son intelligence, mais aussi dans son corps, et dans son coeur, aide a saisir que nous sommes tous dans le meme bateau et qu’a un moment ou a un autre, nous avons tous, jete ou recu des pierres, ou que nous sommes tous passes a cote d’un corps avec une ame, d’un prochain en le jugeant.

Parfois, dans le desespoir, la tristesse ou l’indignation, un mot, un seul mot peut etre de trop et faire pencher la balance vers le suicide ou le meurtre.
Combien de mots ou pire, de silences perclus de mauvaises pensees, certains ont pu supporter, endurer jusqu’a n’en plus pouvoir, et on commis l’irreparable sur terre, faute de bonne parole ou de main de secours tendue?

Dieu n’envoie pas toute les ;preuves et ne dirige pas tout. Il fait comme Il peut avec ce qu’Il trouve sur terre. Il a cree la personne libre de CHERCHER, d’apprendre, de choisir. Et apr;s la chute ancestrale, c’est souvent en chutant que l’on apprend, et c’est dans la repentance que le mal s’;loigne et que les murs de l’;me se redressent petit ; petit, plus clairs, plus blanc.
Parfois, faute de mieux, c’est un chien qui accompagne la personne ou lui montre le chemin (Archange Raphael et le chien) ou un animal sauvage qui recueille un enfant ou d;fend une personne contre d’autres animaux sauvages ou contre d’autres personnes (Saint Gabriel).

La chute entraine la necessite de : davantage de priere, de sagesse, de recherche, de reflexion, d’humilite, de patience, de courage, de responsabilite, de misericorde, de communication, d’entraide, de repentance, d’amour. La chute par le besoin qu’elle engendre rappelle tout ce dont nous jouissions gratuitement a  Eden et qui nous manque tant.

Je ne suis rien, je ne suis pas un exemple, je n’y arrive pas bien, je suis pecheur, mais c’est en cela que je crois, et je crois que cela est orthodoxe.

... ... ...

Merci ; mon ;pouse d’avoir pri; pour moi, ; ce mendiant d’avoir accept; mes quelques pi;ces et donn; quelques paroles.


 


Рецензии