Une fatigue vexante

Capturee dans la prison du corps
L’esprit n’est jamais libere
Je n’appartiens plus a moi-meme
Ma vue est toujours barree
Je ne veux revoir personne
Les gens me privent de clarte
Abattue par ce fleuve humain
Je veux mon cerveau avorte
La misere est interminable
On se detruit et degrade sans cesse
Il est presque insupportable
De vivre a l’interieur de cette caisse
On y saute d’abord avec joie
Dans la caisse d’une autre personne
Mais quand le couvercle se ferme
On a envie de couper toutes liaisons
Les tenebres de la conscience
Eclairees de temps en temps
Par toute fortuites resonances
D’habitude restent menacantes


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