Parler, se taire, maladie, sagesse, espoir

Seigneur Jesus Christ, pardonne-moi,
Je cherche, mais ne sais pas toujours,
Quand il faut faire entendre sa voix,
Ou bien clore ses levres - par amour

Tu sais a quel point je ne leur veux que du bien ...

Defendre la verite de la foi ...
Aider celui qui ne peut pas ...
Montrer quand on se fourvoie ...

Sont aussi tes commandements: paroles d'airain ...

Tout ces mots, Tu les as ecris
Mais si concis, me rendent sot
Et mon coeur sensible crie
Et de moi sortent les mots ...


"Oh, Seigneur, donne-moi
la serenite d'accepter ce que je ne peux changer
le courage de changer ce que je peux
Et la sagesse d'en faire la difference (priere d'un moine inconnu)"

Oh, Saint Seraphin de Sarov, prie pour mon pauvre esprit
Qui loin d'etre une muse, de briller, susciter des emules,
Prive de sante, braie ou se tait, en souffrance, en debris,
Tant arrete qu'au galop, enlise, tout tetu - comme une mule

Seigneur, Toi, Tu sais quelle est ma vie ...

Chant et crocs des sirenes
Ivre des trahisons et toxines
Tango tangant, hors d'haleine
Grogne le tocsin des babines
Deborde de l'etroit sentier:
Voie doree, vertu de mesure
M'abime dans l'epineux fosse,
Demesuree, suinte ma blessure



Soupir ...


J'aimerais parfois pouvoir passer dans la vie comme un train ...
Agir plein d'energie, parfois fermer les yeux, filer mon chemin ...


Impassible, comme le sont les anges a tout ce qui tue, qui derange ...



Mais pourquoi suis-je souvent temoin, victime de ces horreurs cachees ...
Que peu ou personne ne sait, ou pire, savent mais refusent de parler ...


"Tant de miseres? Impossible!" Mais vrai! Oui, comme c'est bien etrange ...


En apnee, la raison sombre dans les vagues 
Le coeur charge, coule parfois, si seul, si lourd ...
De tritesse, violence, des gens qui divaguent
Et pas de repos, mais se battre encore et toujours ...


Debout, bancal, boiteux, bute, chute, culbute dans la "vie-le" "lie-terie" ...


Pour quoi? Qu'y puis-je? Que faire?
Me relever jusqu'a gesir sous terre ...


Quoi mon ame! Ajouter encore le desespoir a "l'ancre" en leste!?
Aller sans retour, plongeon droit, dans les profondeurs funestes?


Clopin, clopant, ane crotteux que je suis,
Je souffle sur la braise febrile de ma vie ...

Esperant peu de moi, mais encore moins d'eux
Je carresse la flameche d'une petite priere
Lumiere qui m'eclaire, me rend plus heureux
Bouffee d'air, Il m'elevera, peut-etre?


Plus haut dans l'ether, plus pres de Notre Pere, oui avec Dieu ...


Me rassurant comme je peux,ainsi: meme a un ane, le Sauveur a souri!

 



 












 


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