«Знаю, что клетки мои превратятся
В атомы разные и растворятся.
И разлетятся по белому свету...»
Юрий Новиков, инженер (1936-2000)
Сказала бабушка:
нет больше дедушки, –
да не досказала, где.
Ведь если здесь его нет,
то, значит, где-то он есть.
Может, он у престола Божия
творит святую молитву,
чтоб никто не наделал бед.
Может, где-нибудь возродился
и живёт себе, поживает.
Может, мы даже встречались,
не узнавая друг друга.
Может, по свету рассеялся,
растворился в дождях и в яблонях,
в лёгких листьях, в искристых ягодах,
в бабушкином сарафане,
в солнце и в океане,
в воздухе, в камне – повсюду,
подобно насущному чуду,
жив и светел в моём каждом миге
и в моей неписаной книге,
и стихи сочиняет со мной,
хоть я мало помню о нём,
хоть я мало молюсь о нём
и даже стихи не о нём сочиняю!.
Просто в семье кроме нас с дедушкой
сочинять стихи больше некому.
И, где бы он ни был теперь,
таланты его умножаются.
______________________________
Франкоязычная версия:
http://www.stihi.ru/rec.html?2018/03/03/17283
Памяти деда
© Copyright: Филипп Андреевич Хаустов, 2018
Свидетельство о публикации №118022511475
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Рецензии
Франкоязычная версия:
HOMMAGE À MON GRAND-PÈRE
Quand j’étais petit,
Grand-mère m’a dit:
«Grand-père est parti
Mais où? – elle n’a pas dit.
Cependant, après son départ,
Il doit demeurer quelque part.
Peut-être, qu’il reste chez Dieu
Et chante une prière sainte,
Je crois que parfois on l’entend.
Ou bien, il est né de nouveau
Pour accomplir sa vie suivante.
J’espère, il en est bien content.
Peut-être, que je l’ai croisé
Sans le reconnaître point.
Peut-être, qu’il s’est dispersé
Dans tous les côtés, tous les coins,
Dissous dans les pluies et les pommes,
Dans les fleurs, dans les baies, dans mes paumes
Et dans le collier de grand-mère,
Dans le soleil et dans la mer.
Et sur la terre comme au ciel,
Un petit prodige essentiel.
Il respire dans tout mon pas,
Dans mon livre que j’écris pas,
Il m’aide avec ma poésie,
Sans que je la dédie à lui,
Sans que je prie le Seigneur pour lui,
Sans que je me souvienne de lui.
C’est que dans la famille entière,
C’est à nous – à moi et grand père –
Que la muse-oiseau appartient.
Et où qu’il soit pour le moment,
Je vais augmenter son talent.
Филипп Андреевич Хаустов 05.03.2018 11:08 • Заявить о нарушении
HOMMAGE À MON GRAND-PÈRE
Quand j’étais petit,
Grand-mère m’a dit:
«Grand-père est parti
Mais où? – elle n’a pas dit.
Cependant, après son départ,
Il doit demeurer quelque part.
Peut-être, qu’il reste chez Dieu
Et chante une prière sainte,
Je crois que parfois on l’entend.
Ou bien, il est né de nouveau
Pour accomplir sa vie suivante.
J’espère, il en est bien content.
Peut-être, que je l’ai croisé
Sans le reconnaître point.
Peut-être, qu’il s’est dispersé
Dans tous les côtés, tous les coins,
Dissous dans les pluies et les pommes,
Dans les fleurs, dans les baies, dans mes paumes
Et dans le collier de grand-mère,
Dans le soleil et dans la mer.
Et sur la terre comme au ciel,
Un petit prodige essentiel.
Il respire dans tout mon pas,
Dans mon livre que j’écris pas,
Il m’aide avec ma poésie,
Sans que je la dédie à lui,
Sans que je prie le Seigneur pour lui,
Sans que je me souvienne de lui.
C’est que dans la famille entière,
C’est à nous – à moi et grand père –
Que la muse-oiseau appartient.
Et où qu’il soit pour le moment,
Je vais augmenter son talent.
Филипп Андреевич Хаустов 05.03.2018 11:08 • Заявить о нарушении
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