У меня на душе образ города где
Всё охвачено ветром таинственно-грозным
Мертвецы вы лежите на нежной воде
Как по нитке спускаясь по длительным грёзам
Вам прибрежные травы хвалу воспоют
И расскажут печальные тёмные сказки
Пусть дарует вам Бог долгожданный приют
Между витязей спящих в полях Алисканских
Много дивных историй у вас мертвецов
В ваших мутных глазах ночь качается звёздно
Вы плывёте среди белоснежных дворцов
Арль вас ждёт поспешите уже слишком поздно
Будет плач ваш среди безымянных камней
Горек словно душа в чём-то страшном виновна
Там поёт лишь гитара в ночи и во мне
Вырастает любовь на манер Авиньона
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Оригинал смотри в http://www.stihi.ru/rec.html?2016/08/15/22
Луи Арагон - Мертвецы
© Copyright: Филипп Андреевич Хаустов, 2016
Свидетельство о публикации №116081500038
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Рецензии
Оригинал:
Louis Aragon
Les noyés
La forme de mon coeur est celle de la ville
Il y souffle un grand vent on ne sait d'où venu
O noyés dans les eaux que caressent les îles
Vous descendiez au fil d’un long rêve inconnu
Vous hâtant regrettés des herbes de la berge
Vers le repos promis des lointains Aliscans
Où dorment les héros les morts ont leur auberge
On parvient un soir on y parvient mais quand
Vous dérivez avec vos histoires diverses
Les yeux aveuglement sur le ciel étoilé
Vous passez sur le pont la tête à la renverse
Sans voir les palais blancs par le fleuve frôlés
Puisque Arles vous attend allez il est trop tard
Vous pleurerez ailleurs sous des pierres sans nom
Ici toute la nuit n’est qu’un chant de guitarre
Et mon amour y semble un immense Avignon
Филипп Андреевич Хаустов 15.08.2016 00:03 • Заявить о нарушении
Louis Aragon
Les noyés
La forme de mon coeur est celle de la ville
Il y souffle un grand vent on ne sait d'où venu
O noyés dans les eaux que caressent les îles
Vous descendiez au fil d’un long rêve inconnu
Vous hâtant regrettés des herbes de la berge
Vers le repos promis des lointains Aliscans
Où dorment les héros les morts ont leur auberge
On parvient un soir on y parvient mais quand
Vous dérivez avec vos histoires diverses
Les yeux aveuglement sur le ciel étoilé
Vous passez sur le pont la tête à la renverse
Sans voir les palais blancs par le fleuve frôlés
Puisque Arles vous attend allez il est trop tard
Vous pleurerez ailleurs sous des pierres sans nom
Ici toute la nuit n’est qu’un chant de guitarre
Et mon amour y semble un immense Avignon
Филипп Андреевич Хаустов 15.08.2016 00:03 • Заявить о нарушении