Roland Jourdan -Франция

ROLAND JOURDAN-поэт, журналист , член сообщества
 писателей Франции и Республики Монмартр

A une princesse…

Imaginez  que chaque  soir,
Lorsque sourit la lune blame
Monte vers vous le chant d’espoir
D’un pauvre page sans diademe.

Dans  la solitude et le noir
L’on vous idealise meme,
Sans jamais  vous le faire savoir,
Imaginez que l’on vous ame!

DES FLEURS AUX FEMMES

LA ROSE BLANCHE

Reine des Fleurs et fleur de Reine,
Jamais vraiment Rose ne meurt
Bien qu’ephemere et souveraine,
Elle egaie nos arts et nos coeurs.

ROLAND JOURDAN

ROLAND JOURDAN

   Le Baiser – Papillon

Dans une champagne coquette
Un gentil papillon bleute
C’est pose sur une violette;
En cet instant d’eternite,
On pourrait  croire deux fleurettes
Qui s’echangeraient un baiser.

ROLAND JOURDAN

ROLAND JOURDAN

DES FLEURS AUX FEMMES

A cache-cache

Etonnantes violettes
Reines de ce grand bois,
Votre parfum, coquettes,
Indique enfin l’endroit
Ou , corolles discrete
Vous vous cachez aux doigts.

 DES FLEURS AUX FEMMES

   
O verdure!

L’hiver, rien ne nous rejouit mieux
Que de songer au vert des feuilles;
Nous oublions  l’azur  des cieux,
Mais  pas l’odeur des Chevrefeuilles.

  ROLAND JOURDAN

ROLAND JOURDAN ( Франция)
DES FLEURS AUX FEMMES

  LES ODORANTES

Quand le solei vient a grands pas
Sur mille teintes ranimees,
Sans les Fleurs  nous ne saurions pas
Que les couleurs sont parfumees.

ROLAND JOURDAN

DES FLEURS AUX FEMMES


BELLE INFIRMIERE

Comme la rose  et l’aubepine
Votre sourire est engageant
Mais , vous approchant l’on devine
Vos indesirables epines!

 ROLAND JOURDAN

DES FLEURS AUX FEMMES

UN HUMIDE  BONHEUR

Il pleuvait doucement , comme un chagrin d’enfant
Et, sous ce fin rideau s’etait calme le vent;
La corneille  attardee , au sommet du grand chene,
Avait lance rageuse , un ou deux cris de haime.
Mais , les plantes disaient , en subtiles odeurs,
Quel plaisir leur   faisait  cette aubaine de pleurs.

ROLAND JOURDAN

DES FLEURS AUX FEMMES


  TAPIS   VEGETAL

Les Paquerettes  et Violettes
Parsemant le calme jardin,
Au milieu des touffes d’herbettes,
S’offrent au Printemps qui revient.


DES FLEURS AUX FEMMES


       LUPINUS

Dans le calme d’un petit bois,
Entre la mer et la montagne,
Il m’a  semble voir un Lutin
Qui s’agitait au vent d’Espagne;
Mais ce n’etait qu’un fier lupin.


ROLAND JOURDAN
DES FLEURS AUX FEMMES
 

 COMPARABLES  AUX FEMMES

Les FLEURS aux teintes chatoyantes,
Parees de mille qualities,
Des plus belles exuberantes
A la plus timide en beaute;
Se montrent  douces, fascinantes,
Superbes  en gracilite,
Offrant  leurs  senteurs  languissantes
En plus suaves varieties.
Conservant , des plus “belles plantes”
Le charme et la docilite,
Elles se donnent ravissantes
Au sage  comme a l’agite…

Mais , sereines ou fremissantes,
Se taisent , pour l’eternite!

ROLAND JOURDAN

LES INVISIBLES…(*)

Bien souvent, les meilleurs s'envolent les premiers,
On les attend ailleurs, avec d’autres  pionniers;
En nobles Chevaliers ils poursuivent la quete
Commencee bien avant leurs premiers ris et gestes.

Mais , ne soyez pas  tristes, ils ne vous oublient pas,
Leur ame vous protеgе au-dela du trepas;
L’Eternel indicible , fait d’une multitude
Les rendant immortels, malgre nos certitudes!

(*)"Les morts ne sont pas des absents , ce sont des invisibles".

                ( Seint Augustin)

 

                "Ecrire  c'est lire deux fois"
                ( Victor HUGO)
  RELATIONS EPISTOLAIRES

Ceux qui prennent le temps d'ecrire
Et de repondre en manuscrit,
En s'interdisant de medire
Quand l'attention resiste au bruit;
C'est comme offrir un franc sourire
A un ami que l'on cherit.

C'est etre amoureux d'une plume
Qui se grise sur le papier,
Avec des mots  que l'on exhume
De quelque bonheur  familier,
Redevenant ce que nous fumes,
Affable et serein chevalier.

Roland JOURDAN

 IAMBES  (*)

ENTRE SACRE-COEUR ET MOULIN...(*)

" Au Soleil de la Butte" ou l'on chante et rimaille,
Sur la colline pres des cieux,
Avec tous les Amis des douces Retrouvailles,
Joyeux,diserts ou silencieux;
Tandis qu'a l'exterieur  toute la ville braille.
Benissons ces instants precieux
D'Aedes  chaleureux , d'Artistes sans gueusaille(**),
Venant rimer a qui mieux mieux!
Ayant tort , les absents restent dans la grisaille.

          ROL
(*) Poesie iambique de l' Auteur , en Vers Neoclassiques, Alexandrins et
Octosyllabes en alternance sur deux Rimes croisees.
(**) de gueuserie , action de gueux , gredin...

(*)Il s'agit de la Butte Montmartre


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