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Nous asseoir un instant sur le bord du chemin—
Et sentir sur nos fronts flotter le m;me ombrage,
Et porter nos regards vers l'horizon lointain.
Mais le temps suit son cours et sa pente
inflexible
A bient;t s;par; ce qu'il avait uni,—
Et l'homme, sous le fouet d'un pouvoir
invisible,
S'enfonce, triste et seul, dans l'espace infini.
Et maintenant, ami, de ces heures pass;es,
De cette vie ; deux, que nous est-il rest;?
Un regard, un accent, des d;bris de pens;es.—
H;las. ce qui n'est plus a-t-il jamais ;t;?
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