La Belle Dormante

Tu ne cesses pas de m’;tonner
Je vois surgir une silhouette
Opaque et distraitement parfaite
Au fonds de mes pens;es fan;es

Tu es loquace, mais mon calvaire
S’expie par le mouvement des hanches
J’en aurais pris une meilleure tranche
De l’abondance h;riditaire

Tu traites mon ;me en suicidaire
En arborant son innocence
Derri;re le dos de la souffrance
Tu me baises fort ; bout de nerfs

Une longue journ;e j’ai travaill;
Pour nous offrir la simple f;te
Ma Belle Dormante, ton doux po;te
Il chante ta gloire ensoleill;e !


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