14. 04. 08

C’est tout.
L’air a eu sa pointe,
Le choc des parfums denudes.
C’est beaucoup trop tard pour les craintes
       Aux arbres depaignes !

Pour eux, c’est deja trop tard
Faire la decence :
Les fleurs embaument.
Ni de feindre l’abscence :
C’est pour l’automne !

La ville s’est fleurie. Catastrophe !
Impossible a l’expliquer
En deux petites maladroites strophes
D’un quelqu’un qui sait pas s’exprimer.

Ville fleurit... Incroyable affaire !
Cette pudeure a la licitation,
Cet amour d’apres l’horaire,
La modestie etouffant d’une passion.

Brest, moisi de la floraison,
Ne le sera qu’un instant manque.
Quel stupide jeu ! Ce saison
Nous depayse toujours.
       Cette fessee !

Ca va donc ! Venez
Les crises psychiques et cordiaux !
(Les gens sont foux – ca y est !-
D’en etre heureux.)

Je vous salue a mon tour.
Mais je vous donnerai une nausette
Et dans trois ephemeres jours
On verra le vainceur de la conquette.

Ma foi ! La brume parfumee des petaux
Va faner, oubliee par tous.
Il n’y aura nulle part plutot
Meme la brune des tenebres de mousse.

Ne de l’ordre qu’a un seul service
Ce charme va en etre inhume –
Cette depravation et ces vices
Glorifies comme l’unique beaute.

C’est, d’apres moi, la premiere annee
Que, ce printemps splendide et lascif,
       Je le hais.

*Mais en admirent autant des herbettes
N’ai-je pas l’air un peu trop coquette ?


Рецензии
У Вас сегодня прямо какой-то сплошной поток сознания)))

Ангелус   15.04.2008 18:26     Заявить о нарушении
ммммм... добавьте к этому, что такую мрачность про весну в жисть свою не говаривала даже, не то штоп рифмовать. А Вам понравилось?? ;)

Дарья Троцинская   16.04.2008 08:45   Заявить о нарушении