Dedie a Serge Gainsbourg

 
Les pensees disparaissent
 Sans laisser de traces.
Les accords sonnent faux
Tous les vendredis
 Les dates mechantes
Tranchent les branches vivantes

Les jours se font plus courts
La nuit
 On ne voit pas l’ombre
Parce-que le temps est passe

La muse le trompe plus souvent
En reve,
 L’horizon s’approche
Et maintenant
 Le piano a seulement des touches noires.

 (Strasbourg) 04.2001


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