Bergame

Åêàòåðèíà Ìîíàñòûðñêàÿ
Dans les caresses vides de l’automne
J’ai retrouve mon interlocuteur
L’ombre sous mes pieds etait comme une aumone
Du ciel tourne par sa derniere chaleur

Leche les cailloux le temps et ride les faces
Et seche les larmes d’ailleurs en humectant
Les yeux des vieux et passe passe passe
Vers l’immobilite de temps en temps

Le temps sucant les marbres des cathedrales
Carche ses bonbons comme un gamin gate
Teint le pelage des chats aux pierres egale
Et casse tous les joujoux gaite gaite

Mon souffle est a mi-coeur de l’autre peut-etre
De l’interlocuteur ou de moi-meme
De l’endroit-lumiere a l’envers traitre
Que j’aimais pas en soupirant je t’aime.

2006

*Cher lecteur, pardonnez s'il vous plait cette absence des accents - c'est toujours l'affaire du clavier. Et esperons bien que ca soit lisible......